Deux mois depuis le dernier article. Deux mois de stage, donc. Deux mois qui ont filé à une vitesse impressionnante. C'est déjà l'été. Les départs en vacances, les soldes, les maillots de bain, les statuts Facebook. Les rues, les parkings, les bureaux se vident. Et moi, je reste. Les grands projets des uns et des autres, les beaux voyages, les grandes perspectives, les beaux jours. Et moi, je reste. Peu de perspectives, sûrement autant que de certitudes. Pas facile de se retrouver sur le carreau malgré soi et de voir le monde avancer. Courir après. Hong-Kong, Singapour, Montréal, ... tout le paradoxe de bosser dans le tourisme mais de ne jamais être de ces voyages là. De ne pas pouvoir en être. De regarder les photos, d'écouter les récits passionnés, de sourire et d'être content pour eux. S'allonger sur son carreau, le sentir grandir sous ses cotes.
Un nouvel appartement à combler, à envahir de mes futilités de fausse apprentie ménagère. Et dans trois mois, repartir. Chercher du boulot en direct du domicile parental et accepter un SMIC, échelon 1.1. Bac+5. Au final, j'en deviendrais presque un peu amère.
Putain, vivement Secret Story !
Bon courage !
RépondreSupprimer(heu à part peut-être pour la dernière phrase ^^)
Haha, exactement pareil.
RépondreSupprimerLes potes que j'avais au lycée viennent d'avoir leur license, et ils partent tous à l'étranger.
Moi j'ai rien.
Et je pars pas.
C'est con.
Mais pas grave, un jour je trouverais une lampe arabe magique dans le fond d'une poubelle et...
... et tu feras tourner la roue !
RépondreSupprimerAh, le tourisme...
RépondreSupprimerRamassis de foutaises. Le tourisme, c'est du commerce déguisé, de l'esclavage organisé.
Je n'ai que rarement supporté les gens que j'ai "guidés" pendant ce BTS. Jamais contents, exigeants, irrespectueux, pas attentifs...
Les plus agréables ont souvent été ces mômes de centres de loisirs pendant un stage, justement. Au fin fond du Limousin, près d'Oradour sur Glane (ou comment surjouer morbidement sur le pathos pour récolter de la thune).
J'expliquais en demandant à des gamins à quoi pouvaient servir les bambous. Mode d'apprentissage interactif.
Imperceptiblement, un gamin s'est rapproché de moi, alors que j'expliquais.
Puis une petite main s'est glissée dans la mienne.
Je n'ai pas osé serrer sa main, je l'ai juste doucement tenue. Nous avons avancé et quelques mètres plus loin, il a lâché, continuant la visite, rejoignant d'autres gamins partis devant.
Quelques années après, j'en parle encore avec un sourire bête.
Joli moment. Ça me fait sourire bêtement aussi :) C'est tendre.
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